CHINE Exceptionnelle aiguière dite à la Fontaine... - Lot 334 - Thierry de Maigret

Lot 334
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Estimation :
50000 - 60000 EUR
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Result : 65 000EUR
CHINE Exceptionnelle aiguière dite à la Fontaine... - Lot 334 - Thierry de Maigret
CHINE Exceptionnelle aiguière dite à la Fontaine magique De forme dite piriforme à haut piédouche, celle-ci possède son col d'origine de forme cornet, alors que sur la plupart des autres modèles, le col a été rodé ou accidenté et adapté de montures métalliques. La forme élancée de l'anse et d bec à pans coupés décorés de flammes, de feuilles dressées et de fleurs, la rendent particulièrement élégante. Le décor en bleu et blanc figure une fontaine, l'eau jaillissant de différents déversoirs sur plusieurs niveaux. A sa base, se tient un animal mythologique, dit Qilin (certaines variantes ne possédant pas l'animal, mais seulement les pieds de la fontaine). Motifs de vaguelettes et d'oiseaux autour du piédouche. Période JIAJING (1522-1566). Hauteur : 30 cm Modèles similaires : Palais de Topkapi à Istanbul(Turquie) British Museum et Victoria & Albert Museum à Londres (Grande Bretagne) Musée de Hambourg (Allemagne) Museum of Art de Philadelphie (USA) Musée Guimet à Paris Sanctuaire d'Ardebil à Téhéran (Iran) Plusieurs hypothèses expliquent l'origine de ce décor de la Fontaine magique. La première selon Sir David Percival, contestée aujourd'hui, suggérait que ce décor trouvait ses origines dans la fontaine créée par l'orfèvre français Guillaume Bouchier et offerte au grand Monghol Manghu-Khan à Karakorum en 1295. Selon John A. Pope il s'agissait plutôt de la représentation d'un prototype de la fontaine crée sous la Renaissance italienne. Certains y ont vu un décor symbolique influencé par les Jésuites en Chine, d'autres encore défendent l'hypothèse selon laquelle les fontaines étaient alors l'apanage des jardins clos ottomans ; il est de toute façon avéré que ces pièces étaient fabriquées pour l'exportation et on en trouve d'ailleurs un certain nombre à Topkaki (Turquie) ainsi que dans l'ancien sanctuaire d'Ardebil à Téhéran, ce qui illustre parfaitement les liens d'échange et de commerce caractérisant les relations privilégiées durant le règne de l'empereur chinois Jiaji
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