Les résultats de la vente Goujon

 
La plus belle enchère est offerte par une console table à gibier en bois doré datée de l’époque Régence. Ses dimensions, la richesse et la finesse de ses sculptures et de ses dorures justifient son prix de 30 000 euros pour cette pièce. La plupart des objets d’art et du mobilier proposés à la vente ont obtenu de très bons résultats dépassant les estimations du catalogue. Parmi les autres lots en bois doré qui se sont illustrés on peut citer un miroir dans un cadre doré à parclose, haut de 2 mètres, d’époque Louis XV, adjugé 11 000 euros et une suite de quatre fûts de cabriolets, estampillés S.Brizard d’époque Louis XVI vendus 12 000 euros.
 
L’ensemble des 170 cadres en bois dorés ont été adjugés pour un total 170 000 euros. Parmi les plus jolies envolés, on peut citer un cadre en bois noirci et doré, provenant d’Italie, daté du 17ème siècle vendu 7 800 euros ou un cadre en bois doré à décor de fleurs de lys daté de l’époque de Louis XIII parti à 6 700 euros.
 
Le chapitre des tableaux anciens offrait des œuvres très variées qui ont toutes trouvées des amateurs.  Ce sont deux toiles du XIXème siècle français qui obtiennent les meilleurs résultats, 7 300 euros pour une Chinoiserie dans le goût de Boucher et 9 100 euros pour une œuvre dans le goût d’Hubert Robert représentant des Paysans italiens.
 
Parmi les autres succès de la vente, il faut citer l’adjudication de 20 000 euros pour le meuble étagère japonais, en laque Nashiji et incrustations d’ivoire, daté de l’époque Meiji.
 
Tous les résultats de la vente sont visibles sur le site www.thierrydemaigret.com. Les lots plus ordinaires dont du mobilier, des cadres et des objets d’art seront dispersés lors d’une vente listée le 26 février à l’hôtel Drouot.