Rose Claire des Vergers de Sannois, Mme TASCHER DE LA PAGERIE (1736-18071) mère de Joséphine de Beau

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Rose Claire des Vergers de Sannois, Mme TASCHER DE LA PAGERIE (1736-18071) mère de Joséphine de Beau
L.S. “Sanois De Lapagerie”, “De l'Habitation au Quartier des trois Islets” 12 avril 1802, à SA FILLE JOSÉPHINE, “Ma chère Yeyette”; 4 pages in-4; sous cadre. Rare et touchante lettre écrite de Martinique à sa fille, à propos de son récent mariage avec le Premier Consul Napoléon Bonaparte. Elle espérait recevoir plus souvent de ses nouvelles, mais “depuis la signature des préliminaires de la paix si désirée je n'ai reçu de vous qu'une lettre, et croiez que votre silence bien loin de m'être indifférent ne fait qu'augmenter les inquiétudes d'une tendre Mere qui ne pense continuellement qu'à une fille unique qu'elle aime et qu'elle chérit” [les deux soeurs de Joséphine étaient mortes jeunes]. Elle attend maintenant, au vu des pouvoirs dont dispose sa fille, une correspondance plus suivie, “source inépuisable de consolation”... Les flatteries de ses amis, qui tentent de la rassurer, l'indiffèrent, et elle ne demande que “la certitude que vous me donneriez vous même de votre bonheur et de celui de mes petits enfants”. Elle désire pour compenser leur éloignement, “ce doux commerce de lettres qui doit exister entre deux coeurs qui cherchent à s'épancher mutuellement [...]; car il n'est point de jour où mille et mille réflections ne vous rappellent à mon souvenir, et où pensant à ma chere Yeyette je ne sente mes entrailles s'émouvoir”. Elle la laisse juger de sa douleur et se plaint: quelle peut être la cause de ce long silence? “Ah! je la devine, je relis votre derniere, j'y remarque les termes les plus affectueux pour BONAPARTE et vos expressions me portent à croire que vous ne vous occupez que d'un aussi digne époux. Rien en cela que de juste, rien que de louable, Bonaparte a fait votre bonheur vous ne devez vous étudier qu'à faire le sien”. Mais elle la supplie de ne pas oublier une mère qui l'aime si tendrement: “ma tranquillité dépend de vous seule”... Le Révérend Père Jean Louis, curé du Fort Royal, porteur de la présente, lui remettra de sa part “deux ca
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