Croix de 1ère classe de l'ordre de Sainte-Anne... - Lot 49 - Thierry de Maigret

Lot 49
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Croix de 1ère classe de l'ordre de Sainte-Anne... - Lot 49 - Thierry de Maigret
Croix de 1ère classe de l'ordre de Sainte-Anne en or et vermeil, modèle ancien, branches en verre taillé rouge, ornées à l'extérieur, dans des cabochons, de trois pierres taillées à l'imitation du diamant et, entre les branches, dans des cabochons, de quatre pierres en forme de poire, taillées à l'imitation du diamant; centres émaillés (léger fêle à celui de l'avers); anneau de bélière en or; largeur 58,5 mm, poids 39 g. (Manque trois pierres d'extrémité de branche). On joint son diplôme daté du 6 décembre 1829, signé par Nicolas 1er, en partie imprimé avec cachet à sec, il est présenté avec son enveloppe cachetée; 32 x 20,5 cm. Époque, Russie impériale, début Nicolas 1er. Bon état. SOUVENIRS de JACQUES ALEXANDRE FABRE 1782/1844 Né le 18 mars 1782 (ou le 16 novembre 1782) à Tourrettes dans le Var. Il fut élève au collège de Draguignan, puis entra à l'École polytechnique et fit partie de la 8e promotion où il entra en 1801 et sortit en 1803, il y obtint le premier prix avec mention dans la promotion de 1801, il entra ensuite à l'École des Ponts et Chaussées. Il participa à l'immense chantier de construction de la voie de liaison de Nice à Gênes, ouverte en 1805, puis fut ensuite commis aux travaux de génie civil, aux abords de la capitale, et nommé ingénieur ordinaire dans le département de la Nièvre où le directeur général des travaux lui confia la réalisation des sections souterraines du canal de la Colancelle. En 1807, durant les entrevues du traité de Tilsit, Napoléon 1er proposa au Tzar Alexandre 1er, préoccupé par l'état déplorable des voies de communi­cation en Russie, de mettre à sa disposition des ingénieurs français. À l'automne 1809, commença l'extraordinaire aventure russe pour quatre jeunes polytechniciens, ingénieurs des Ponts et Chaussées: Pierre-Dominique BAZAINE, Jacques-Alexandre FABRE, Maurice DESTREM et Charles POTIER, que le gouvernement français détachait pour aider le pays allié à développer ses travaux publics. Jacques-Alex
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