Épée de cour ayant appartenu au général Étienne... - Lot 214 - Thierry de Maigret

Lot 214
Aller au lot
Estimation :
2000 - 2500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 2 500EUR
Épée de cour ayant appartenu au général Étienne... - Lot 214 - Thierry de Maigret
Épée de cour ayant appartenu au général Étienne Gudin, garde en argent et vermeil poinçonnée, à décor de trophées d'armes sur fond sablé d'or, fusée entièrement filigranée ; forte lame triangulaire, polie blanc, gravée et signé au talon, des deux côtés : "De la fabrique de la marque au Raisin à Solingen" (gravure en partie usée) ; fourreau de cuir à deux garnitures en argent et vermeil décorées en suite, la chape porte un anneau de bélière ; longueur 101 cm. Époque Louis XVI, 1778. Bon état. GUDIN Étienne (1734/1820), général, d'une famille originaire du Nivernais qui avait été anoblie en 1542, il est né dans cette province à Ouroux le 15octobre 1734. Il embrassa de bonne heure la carrière des armes et en 1752 il fut admis en qualité de volontaire ou de cadet dans le régiment d'Artois ; il yétait breveté en qualité de lieutenant, le 6 mars 1757. Il assista aux campagnes de Portugal, en 1762 et 1763. Le 1er février 1765, il exerçait les fonctions desous aide major, ce qui était alors un emploi, non un grade. Il fut promu capitaine, le 20 avril 1768 et chargé du commandement du dépôt des recrues, en1776. La compagnie colonelle lui fut donnée, le 29 mai 1778 et, le 1er mai 1780, il se vit décoré de la croix de Saint-Louis. Il commanda une compagnie dechasseurs, le 20 août 1780, et en cette qualité il s'embarqua pour l'Amérique, le 13 décembre 1782, avec le 3e bataillon, et rentra en France, le 25 mai 1783.Le 14 juin 1786, il commandait une compagnie de grenadiers de son régiment qu'il quitta le 3 février 1788, étant passé major au régiment des grenadiersroyaux de Normandie ; ce grade lui donnait le rang de lieutenant-colonel. Ce régiment fut réformé, le 4 août 1789 et il devint commandant de la gardenationale de Montargis, en août 1789 ; réformé par décret de l'assemblée constituante, avec pension de 2 240 livres, en attendant d'être replacé. GUDINs'établit dans sa propriété de Montargis. Suite à la Révolution, les premiers bataillons de volontaires se formèrent ; ils
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue