Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge... - Lot 283 - Thierry de Maigret

Lot 283
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Estimation :
3500 - 4500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 6 800EUR
Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge... - Lot 283 - Thierry de Maigret
Rare pendule en marbre blanc et marbre rouge griotte, ou bronze ciselé et doré. Elle est à décor, à la partie supérieure, de personnages tirés de l'histoire de Paul et Virginie. Au centre, un tertre d'où émerge un palmier, est entouré d'un noir et de deux enfants. Le cadran signé KINABLE, à Paris, indique les heures en chiffre romain, les minutes en chiffre arabe, par tanche de quinze, ainsi que les quantièmes. La base présente au centre une frise dans le goût de Clodion, figurant l'Autel de l'Amour. Latéralement des plaques à décor de personnages à l'Antique. Petits pieds toupies. Encadrement de perles et cannelures à asperges. Epoque Louis XVI (palmier possiblement réduit et quelques éclats) H: 59 - L: 58 - P: 19,5 cm Avant la fin du XVIIIème siècle, le noir constitue rarement un thème décoratif pour les créations horlogères françaises et plus largement européennes. C'est véritablement à la fin de l'Ancien Régime, plus précisément dans la dernière décennie du XVIIIème siècle et dans les premières années du siècle suivant, qu'apparaissent les premiers modèles de pendules dites «au nègre» ou «au sauvage». Elles font écho à un courant philosophique développé dans quelques grands ouvrages littéraires et historiques, notamment Atala de Chateaubriand qui restaure l'idéal chrétien, le chef-d'oeuvre de Daniel Defoe publié en 1719: Robinson Crusoé et le célèbre roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre publié en 1787: Paul et Virginie, qui dépeint l'innocence de l'Homme et qui connut un immense succès. Ce dernier décrit l'histoire de deux jeunes enfants vivant sur l'Île de France (future Île Maurice) qui, bien que de deux familles différentes, furent élevés ensemble comme frère et soeur. A l'adolescence, Paul et Virginie tombent éperdument amoureux, mais ces sentiments sont freinés par la mère de la jeune fille qui envoie Virginie étudier en France. Plusieurs années plus tard, le Saint-Géran, navire la ramenant sur l'île, s'échoue sur les rochers et Virginie meurt s
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