Fort fusil tromblonné ou espingole à silex... - Lot 326 - Thierry de Maigret

Lot 326
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
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Résultat : 7 656EUR
Fort fusil tromblonné ou espingole à silex... - Lot 326 - Thierry de Maigret
Fort fusil tromblonné ou espingole à silex de la marine royale: Très fort canon à pans puis rond et évasé, aplati à l'extrémité, bande supérieure allant presque jusqu'à l'extrémité, ornée, de chaque côté d'un filet et terminée par une fleur de lys gravée; le tonnerre est poinçonné, sur le pan gauche, d'une ancre surmontée d'une grosse couronne et, sur le pan supérieur, des lettres: "A S" surmontées d'une couronne; guidon en laiton; l'extrémité est ornée d'un filet gravé; épaisseur du canon à l'extrémité 5,5 mm, dimension intérieure 28,5 x 38,5 mm; il est signé, en-dessous: "G. GOYET"; longueur 80,5 cm. Queue de culasse gravée. Platine du type de la fin du XVIIe, début du XVIIIe, montée avec trois vis, à corps plat, gravée d'un filet, poinçonnée à l'arrière: "A B" couronnés et gravée du marquage du port de Toulon: un soleil dans un cercle posé sur deux ancres croisées, l'ensemble surmonté de la devise, dans une banderole: "NEC PLURIBUS IMPAR", devise de Louis XIV (il l'emporte sur tous ou au-dessus de tous); chien plat à espalet également orné d'un filet, la queue de la batterie est gravée d'un dauphin; elle est signée à l'intérieur: "C. Chouel". Contre-platine en fer forgé, découpée et gravée en suite, marquée: "SERRIER" (probablement le nom du monteur). Garnitures en fer, découpées, les six rosettes de fixation du canon sur le fût sont en fer découpé, ornées d'un dauphin gravé et terminées par une fleur de lys, le retour de la plaque de couche est gravé d'un dauphin tenant dans sa gueule un cordage fixé à une ancre terminée par une fleur de lys. Forte crosse en noyer en rapport avec l'ensemble, légèrement sculptée à l'arrière de la queue de culasse. Baguette en bois à embout de fer (postérieure). Longueur totale 120 cm, poids environ 6,2 kg. (Deux fractures à la crosse, réparées, l'une près de la poignée, l'autre vers le milieu de la platine; entures au fût; ces pro­blèmes à la crosse sont probablement dus à des piqûres de vers; les pièces métalliques présentent des piqûres). Époque fin XVIIe, premier tiers du XVIIIe, 1690/1724. Assez bon état de conservation pour cette pièce extrêmement rare. A S, il peut s'agir du poinçon de contrôle de Saint-Étienne, attribué aux années 1725/1730. C. CHOVEL ou CHOUET ou CHOUVET, probablement de la famille de CHOUET Claude, ou CHOVET forgeur à Saint-Étienne, vers 1724/1730. GOYET, arquebusier canonnier à Saint-Étienne (Loire), en 1680/1700. Cette pièce est décrite, avec de nombreuses photos, dans un article de la Gazette des Armes, n° 515 de janvier 2019.
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