Jules barbey d'Aurevilly

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Jules barbey d'Aurevilly
L.A.S., La Bastide d'Armagnac (Landes) 21 février 1863, à Jean Wallon, au Journal des villes et campagnes; 4 pages in-8 à l'encre rouge, enveloppe avec cachet de cire rouge à ses armes. Étonnante lettre où Barbey veut fustiger Buloz. Sans réponse de «l'aimable et indolent flâneur» Léopold Giraud à qui il avait demandé de «voir mon ennemi Montégut» et de lui soutirer des renseignements «sur cet animal de Buloz auquel je voudrais bien faire passer un moment agréable dans le Figaro», il prie Wallon d'obtenir de Montégut «les meilleures anecdotes sur le Drôle de la Revue des deux mondes»; il en tirera parti pour venger les injures de Buloz à Montégut, et à Jules de La Madelène, «tué par son atroce belle-mère, sa pisse-vinaigre de femme et Buloz, qui peut-être ne peut plus pisser ! Moi, je le compisserai, comme dit mon ami Rabelais »... Il réclame des notes précises sur les commencements de «ce crapaud», «ses premiers sauts dans la fange, quand il n'était encore qu'un affreux têtard de librairie et d'entreprise littéraire», son association avec Bonnaire, ses relations avec les ministères, «ses faits et gestes, (baisait-il ?) comme commissaire du Théâtre Français»... Il regrette de ne pouvoir conter «son cocuage par Marmier»... «Une cravachade sur Buloz romprait un peu la monotonie de mes occupations bucoliques et me referait la main pour ma rentrée à Paris»... Il se rappelle ce que Wallon a fait pour lui «dans les dernières crises de ma chienne de vie dans ces chiens de journaux. Vous avez été un ami robuste qui fait sans dire»...
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