Rare paire d'encoignures galbées, en laque... - Lot 301 - Thierry de Maigret

Lot 301
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Estimation :
30000 - 40000 EUR
Rare paire d'encoignures galbées, en laque... - Lot 301 - Thierry de Maigret
Rare paire d'encoignures galbées, en laque européen dit «au vernis Martin», à décor dans le goût chinois de pagodes animées de personnages, dans des perspectives paysagées. Elles ouvrent par une porte. Les montants galbés, présentent également un décor laqué animé de jongleurs ou de chinois, de pagodes et d'oiseaux fantastiques. Belle ornementation de bronzes ciselés et dorés, sur les portes, d'encadrements festonnés à rinceaux et fleurettes. Petits pieds cambrés. Estampilles de PROVOST. Epoque Louis XV (quelques éclats) Astragale et sabots de bronze ciselé et doré Plateaux de marbre brèche d'Alep (un marbre cassé et recollé) H: 90 - L: 69 - P: 48 cm PROVOST (Charles Bernard) reçu Maître le 2 Novembre 1737 Provenance: Vente à Versailles, Mes Martin-Desbenoit, le 22 juin 1986, lot 199. Bibliographie: P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Paris, 2002, p.719 (illustrée). Charles-Bernard Provost (1706-1786) fut reçu maître ébéniste parisien en novembre 1737. Après son accession à la maîtrise, il installa son atelier impasse de la Boule-Blanche, dans le Faubourg Saint-Antoine, quartier privilégié par les artisans en sièges et en meubles de l'époque, et exerça pendant près d'une quarantaine d'années. Cette activité, d'une longueur inhabituelle, associée au nombre excessivement restreint de meubles conservés portant son estampille, semble être révélatrice du rôle de sous-traitant que joua l'ébéniste auprès de certains de ses confrères de la capitale. C'est probablement le cas d'une commode d'époque Transition qui porte son estampille et celle de Charles Krier pour qui l'ébéniste dût travailler (vente à Bordeaux, le 7 février 1990). A l'instar de nombreux artisans en meubles du temps, une partie de son activité consistait également à la restauration de meubles plus anciens; cela explique notamment son estampille apposée sur une bibliothèque attribuée sans équivoque à Charles Cressent vendue chez Sotheby's, à Paris, le 28 avril 2009, lot 48. De nos jours son
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